Autre méthode de calcul des différents postes de coût

Ce nouvel élément tarifaire, exprimé en kilowatts (kW), correspond à votre propre   estimation de votre puissance de crête mensuelle et représente  environ la moitié de votre coût d'utilisation du réseau. Nous vous demandons d'estimer vous-même au préalable cette capacité d'accès et de la transmettre via Mijn Fluvius.

La valeur du pic mensuel est le quart d'heure du mois pendant lequel votre consommation est la plus élevée. En d'autres termes, il s'agit de la puissance moyenne la plus élevée mesurée sur 15 minutes.
Avec l'ancienne méthode, nous utilisions comme valeur le pic annuel mobile le plus élevé pour chaque mois de facturation. Certains gestionnaires de réseau de distribution appliquaient en outre à cette valeur un coefficient de lissage et un facteur de simultanéité. Ce système a disparu.

Lorsque la pointe mensuelle réelle est supérieure à votre puissance d'accès déclarée, nous facturons un tarif de dépassement. Ce montant est basé sur la différence entre la pointe mensuelle excédentaire et la puissance d'accès déclarée. Cette valeur en kW est ensuite facturée pendant 12 mois à un taux supérieur de 50% à la puissance d'accès.

Vous pouvez réserver votre capacité d'accès en introduisant cette valeur sur Mijn Fluvius. Vous y trouverez également un outil de simulation qui vous aidera à déterminer de manière réfléchie votre capacité d'accès, ce qui vous permettra d'éviter un tarif excessif. Avec cet outil, vous pouvez simuler l'effet sur vos coûts d'utilisation du réseau d'une valeur choisie trop élevée ou trop basse. 
Le simulateur avec vos données ne commence qu'après l'authentification, qui nous permet de vérifier que vous êtes bien la personne que vous prétendez être. Voici comment cela fonctionne

La majorité des installations électriques fonctionnent avec deux types d'énergie.

• L'énergie active, que les machines utilisent efficacement pour produire de la chaleur, du mouvement, de la lumière, de l'énergie ....
• L'énergie réactive, qui est perdue et n'est pas "utile", par exemple l'énergie utilisée  par les circuits magnétiques des machines électriques.

En qualité de gestionnaire du réseau de distribution, nous transportons l'énergie produite vers vous, notre client. Comme nous proposons du courant alternatif, cette énergie – y compris l'énergie réactive – fait des allers-retours 50 fois par seconde.

Dans un système de production et de distribution électrique, une certaine quantité d'énergie réactive est autorisée. Quand la quantité d'énergie réactive (en kVArh) devient trop importante par rapport à la quantité d'énergie active (en kWh), nous facturons un forfait. Cela incite les utilisateurs du réseau à ajuster leur gestion de l'énergie réactive, généralement en installant des batteries de condensateurs.

Pourquoi avons-nous modifié la méthode de calcul de l'énergie réactive ? Dans le paysage énergétique traditionnel, les grandes centrales électriques jouaient un rôle important dans la gestion de l'énergie réactive. Comme ces dernières disparaissent progressivement et que nous produisons de plus en plus d'énergie locale nous-mêmes, la gestion de l'énergie réactive devient de plus en plus compliquée pour les gestionnaires de réseau. 
Une bonne gestion de l'énergie réactive est importante pour tout le monde car c'est le seul moyen de maintenir la qualité de la tension.

Alors qu'auparavant l'énergie réactive était calculée sur une base mensuelle, nous passons maintenant à un calcul par quart d'heure. Il n'est donc plus possible de compenser les moments de forte consommation d'énergie réactive par des moments de très faible consommation d'énergie réactive au cours d'un même mois.

Étant donné que la tension alternative va de toute façon de pair avec l'énergie réactive, une quantité limitée d'énergie réactive est gratuite. Désormais, nous allons aussi  comparer les charges inductives  (fonctionnement avec des  bobines) et capacitives  (fonctionnement avec des condensateurs) séparément par rapport à l'énergie active alors que nous utilisions auparavant la somme des deux.
Exemple : pour la moyenne tension, le ratio est fixé à 48,4 %. En d'autres termes, si sur une période de 15 minutes, l'énergie réactive dépasse de plus de 48,4 % de l'énergie active, nous appliquons le tarif à la fraction qui dépasse les 48,4 %.